Lohengrin – R. Wagner

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Compositeur Richard Wagner
Librettiste Richard Wagner
Genre Opéra en 3 actes
Création Le 28 août 1850 à Weimar
Personnages Henri l’Oiseleur, roi d’Allemagne (basse) / Lohengrin (ténor) / Elsa de Brabant (soprano) / Frédéric de Telramund, comte de Brabant (baryton) / Ortrude, son épouse (mezzo-soprano) / Le héraut du roi (baryton) / Le duc Godefroi, frère d’Elsa de Brabant (rôle muet)
Argument

Lohengrin représente l’opéra romantique dans ce qu’il a de plus exaltant : dans la filiation des opéras de Weber, donnant une large place aux grandes périodes de chant, à la plastique du chant, mais commence à déployer le tissu orchestral avec un accroissement des bois et l’assomption d’un espace où va peu à peu se développer la couleur symphonique propre à Wagner, sa signature sonore immédiatement reconnaissable.

Le Prélude, avec cette dynamique presque immobile, cet étirement envoûtant du son, en est l’image initiale : le climat de Lohengrin y est donné d’emblée, ce mélange de recueillement et de contemplation, l’orchestre se devant d’y être d’une transparence absolue en même temps qu’il lui faut déployer un moelleux des sonorités et une sorte de chaleureuse tendresse. Lohengrin est d’abord un opéra de chef. Il y faut en effet tout au long distribuer mille impulsions, caressantes ou dramatiques, violentes même et finalement apaisées, tout en modelant les vastes chœurs avec la même science des équilibres et des éclats, des clairs et des obscurs. Et puis il y a les voix, ce quatuor vocal qui tisse la trame de cette histoire romantique et pessimiste où le thème du pouvoir croise celui de l’artiste et de sa fonction sur terre.

Une jeune princesse, Elsa, y est accusée du meurtre de son frère. Pour sa seule défense, elle invoque un rêve dans lequel un noble chevalier vient la laver de cette accusation infâme – et, à ce moment précis, un mystérieux chevalier apparait dans une nacelle tirée par un cygne ! Il offre de subir le jugement de Dieu en combattant pour l’honneur de la princesse et de l’épouser ensuite – à une seule condition : qu’elle ne cherche ni à savoir d’où il vient ni à savoir qui il est. Le chevalier défait rapidement l’accusateur, Telramund, épargne sa vie puis épouse Elsa au milieu d’une grande liesse populaire. Mais le vaincu, Telramund, humilié, rumine sa vengeance avec sa femme, Ortrud : tous deux vont semer le doute et l’inquiétude dans l’esprit de la princesse sur les origines du mystérieux chevalier – jusqu’à ce que celle-ci, troublée, déstabilisée, pose la question interdite. Le chevalier révèle alors son essence divine et le sens de sa mission sacrée, délivre le frère disparu d’Elsa qu’un sortilège d’Ortrud avait transformé en cygne et s’éloigne à jamais.

Les quatre voix de ce jeu tragique s’équilibrent et se renvoient l’une à l’autre : Lohengrin, ténor lyrique au timbre qui se doit d’être clair et rayonnant, projetant un chant ardent, Elsa, soprano lyrique à la fois pure et intensément touchante, torturée et terriblement humaine dans sa fragilité, Ortrud, la femme-démon, celle « qui ne connait pas l’amour » dit Wagner, mezzo-soprano ou grand soprano dramatique dont la noirceur du timbre doit se marier à un tempérament dramatique affirmé, Telramund, prototype du baryton wagnérien, à la projection violente et aux phrasés heurtés.

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Richard Wagner


Compositeur allemand né à Leipzig en 1813, Maître de la chapelle de la cour de Dresde, il se réfugia en Suisse de 1849 à 1861 du fait de ses inclinaisons révolutionnaires. Soutenu par Franz Liszt et Louis II de Bavière, il composa plusieurs opéras qu’il choisit d’axer sur l’instrumentation plutôt que sur les fioritures à l’italienne; ceux-ci s’inspirent profondément de thèmes mythiques (légendes germaniques), mystiques et symboliques.

Son style démontre une profonde unité thématique -grâce à l’emploi de leitmotivs- et une fusion entre instruments et interprêtes. L’effet spectaculaire en résultant est tel qu’il a été utilisé fréquemment par les nazis pour appuyer leurs discours de grandeur.

-Le Vaisseau Fantôme (1843)
-Tannhäuser première version (1845)
-Lohengrin (1850)
-Tannhäuser seconde version (1861)
-Tristan et Isolde (1865)
-Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (1868)
-L’Anneau du Nibelung / La Tétralogie (1876)
-Parsifal (1882)

 


 

 

 

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