Télécharger livret Vo / Vf Télécharger Partition |
|
Compositeur | Adolphe-Charles Adam 1803-1856 |
Librettiste | Eugène Scribe 1791-1861 et Mélesville 1787-1865 |
Genre | Opéra-comique en un acte |
Création | A Paris, le 25 septembre 1834 à l’Opéra-Comique |
Personnages | Bettly (soprano) / Daniel (ténor) / Max (baryton) |
Histoire |
|
Click here to download
Biographie compositeur
Adolphe-Charles Adam
Adolphe Charles Adam, né le 24 juillet 1803 à Paris où il est mort le 3 mai 1856, est un compositeur français.
Biographie
Son père, Johann Ludwig Adam, connu sous le nom de Jean-Louis Adam, était un pianiste et compositeur alsacien, professeur de piano au Conservatoire de Paris. Mauvais élève, Adam désertait les cours avec un cancre de la même envergure, Eugène Sue. Adolphe Adam, après avoir commencé d’étudier la musique en cachette de son père, entra au Conservatoire de Paris en 1817, fut élève de Boieldieu mais n’hésita pas à user de subterfuges pour se faire connaître : il travaillait le soir à l’orchestre du Gymnase, allant jusqu’à reverser ses cachets à ceux qui acceptaient de se faire remplacer et écrivait des chansons et musiques de circonstances pour autrui. Malgré – grâce à ? – ces facéties, il acquit assez de métier pour devenir lauréat du second prix de Rome en 1825.
Adolphe Adam choisit la carrière qui conduisait alors le plus sûrement à la renommée et à la fortune : celle de compositeur lyrique. Son maître, Boieldieu, l’orienta vers l’opéra-comique, genre alors en pleine mutation. Peu à peu, sa renommée s’accrut. Les critiques élogieuses du Brasseur de Preston parvinrent aux oreilles du tsar et Adam gagna Saint-Pétersbourg en 1839, où il fut accueilli par son propre ballet La Fille du Danube. Il composa pour la cavalerie L’Écumeur des mers (Morskoï Rasbonick). Adam, considéré comme le digne successeur de Boieldieu, qui fut maître de chapelle à Saint-Pétersbourg, se vit proposer par le tsar la même fonction, mais la déclina.
En 1844, il fut nommé membre de l’Académie des beaux-arts en composition musicale. En 1847, suite à une dispute avec la direction de l’Opéra-Comique, il fut l’instigateur de la création du Théâtre-National, installé dans la salle du Cirque-Olympique ; ce théâtre avait pour premier but, fort louable, d’accueillir les jeunes compositeurs ne parvenant pas à faire jouer leurs ouvrages ailleurs. Le premier à en bénéficier fut Louis-Aimé Maillart, dont l’opéra Gastibelza ouvrit le premier rideau de cette nouvelle scène lyrique (seul son opéra-comique Les Dragons de Villars est aujourd’hui connu). Malheureusement, la révolution ruina ces belles tentatives : le Théâtre-National fut fermé en 1848 et, afin d’apurer les dettes, Adam dut trouver d’autres sources de revenus et se mit à écrire des articles. L’année suivante, il succéda à son père comme professeur de piano au Conservatoire. Bien qu’Adam ne fût plus endetté en 1853, il continua d’exercer ces tâches jusqu’à sa mort, quelques jours après la création aux Bouffes-Parisiens de son opérette, Les Pantins de Violette.
Ses œuvres
La majorité des œuvres d’Adam n’eurent qu’un succès éphémère, notamment ses nombreuses chansons et pièces pour piano, quelques arrangements et orchestrations d’œuvres d’autres compositeurs (Grétry et Monsigny, notamment, à la demande de Louis-Philippe lui-même : il était donc difficile de refuser, ce qui n’empêcha pas le jeune Richard Wagner d’écrire une violente critique à ce sujet), quelques cantates scéniques, et autres œuvres vocales profanes et sacrées.
Le Cantique de Noël, sur des paroles de Cappeau de Roquemaure, demeure toutefois célèbre aujourd’hui sous le nom de « Minuit, chrétiens ». Néanmoins Adam ne semble pas y avoir attaché une grande importance, car il n’en dit pas un mot dans ses deux volumes de souvenirs.
Adam connut le succès grâce à plus de 70 compositions lyriques, dont 40 opéras, 14 ballets et de nombreuses opérettes et vaudevilles. Pour l’Opéra de Paris, il composa Richard en Palestine, La Bouquetière et Le Fanal, qui ne remportèrent pas un grand succès. Ses opéras les plus fameux sont Le Roi d’Yvetot, Giralda ou la Nouvelle Psyché, Si j’étais roi, Le Chalet – son œuvre la plus populaire en France et à propos de laquelle Boieldieu écrivit « Je voudrais que cette musique fût de moi » – et Le Postillon de Longjumeau, encore plus populaire à l’étranger, au point d’avoir été souvent copié mais pas toujours avec bonheur. En Italie, Il Postiglione di Longjumeau fut un four et dut être retiré dès le troisième soir. À Madrid, la zarzuela de Cristobal Oudrid, El Postillon de la Rioja, n’obtint qu’un succès d’estime. Aujourd’hui, Le Postillon de Longjumeau n’est pratiquement plus joué en France, mais conserve un indéniable engouement en Allemagne sous le titre Der Postillon von Longjumeau.
Parmi ses 14 ballets, les plus connus sont Le Diable à quatre, La Jolie Fille de Gand, La Filleule des fées, Le Corsaire et surtout Giselle, ou les Wilis (1841), qui met en scène les amours malheureuses de la jeune paysanne Giselle et du duc Albrecht. Il est d’ailleurs juste de rappeler que le seul autre premier ballet romantique ayant survécu à l’oubli, fut La Sylphide, de 1832, sur une exceptionnelle chorégraphie novatrice de Paul Taglioni, mais une médiocre partition de Jean Schneitzhoeffer. Musicalement, Giselle introduit le principe, encore léger mais bien réel cependant, du leitmotiv. C’est le premier ballet à établir et maintenir une ambiance, une atmosphère, dégageant la partition de son rôle unique jusqu’alors de « fournisseuse de rythmes » (voir les pages de Schneitzhoeffer justement, de Minkus, de Pugni…). Par leurs qualités, les ballets d’Adam amorcent le renouveau de la musique de ballet où brilleront plus tard Delibes, Lalo, Messager et tant d’autres. Tchaïkovski lui-même relisait toujours la partition de Giselle avant d’écrire un nouveau ballet et disait de cette œuvre : « C’est un bijou, poétique, musical et chorégraphique. » Présent lors de la création de Giselle, Richard Wagner, jeune critique encore inconnu, correspondant d’un journal de Dresde, se borna à railler la frivolité française, sans rien repérer d’autre…
Principales œuvres :
Adolphe Adam (Royal College of Music, London).
Ballets
* La Chatte blanche en collaboration avec Casimir Gide, créé à Saint-Cloud le 26 juillet 1830
* Faust créé à Londres en février 1833
* La Fille du Danube créé à Paris le 21 septembre 1836
* Les Mohicans créé à Paris le 5 juillet 1837
* L’Écumeur des mers ou Morskoï Rasbonick, créé à Saint-Pétersbourg le 21 février 1840
* Les Hamadryades opéra-ballet (1840)
* Giselle, ou les Wilis créé à Paris le 28 juin 1841
* La Jolie Fille de Gand créé à Paris le 22 juin 1842
* Le Diable à quatre créé à Paris le 11 août 1845
* The Marble Maiden (La Fille de Marbre) créé à Londres le 27 septembre 1845
* Griseldis ou les Cinq Sens créé à Paris le 16 février 1848
* Le Filleule des fées créé à Paris le 8 octobre 1849
* Orfa créé à Paris le 29 décembre 1852
* Le Corsaire créé à Paris le 23 janvier 1856
Opéras-comiques
* Le Mal du pays ou la Bâtelière de Brientz (1827)
* Le Jeune Propriétaire et le Vieux Fermier (1829)
* Pierre et Catherine (1829)
* Danilowa (1830)
* Les Trois Catherine (1830)
* Trois jours en une heure (1830)
* Joséphine ou le Retour de Wagram (1830)
* Le Morceau d’ensemble (1831)
* Le Grand Prix ou le Voyage à frais communs (1831)
* Casimir ou le Premier Tête-à-tête (1831)
* His First Campaign (1832)
* The Dark Diamond (1832)
* Le Proscrit ou le Tribunal (1833)
* Une bonne fortune (1834)
* Le Chalet (1834)
* La Marquise (1835)
* Micheline ou l’Heure de l’esprit (1835)
* Le Postillon de Lonjumeau (1836)
* Le Fidèle Berger (1838)
* Le Brasseur de Preston (1838)
* Régine ou les Deux Nuits (1839)
* La Reine d’un jour (1839)
* La Rose de Péronne (1840)
* La Main de fer ou Un mariage secret (1841)
* Le Roi d’Yvetôt (1842)
* Lambert Simnel (1843)
* Cagliostro (1844)
* Richard en Palestine (1844)
* La Bouquetière (1847)
* Les Premiers Pas ou les Deux Génies ou les Mémoires de la blanchisseuse (1847)
* Le Toréador ou l’Accord parfait (1849)
* Le Fanal (1849)
* Giralda ou la Nouvelle Psyché (1850)
* Le Farfadet (1852)
* La Poupée de Nuremberg (1852)
* Si j’étais roi (1852)
* Le Sourd ou l’Auberge pleine (1853)
* Le Roi des halles (1853)
* Le Bijou perdu (1853)
* Le Muletier de Tolède (1854)
* À Clichy, épisode de la vie d’un artiste (1854)
* Mam’zelle Geneviève (1856)
* Falstaff (1856)
* Les Pantins de Violette (1856)
Bibliographie
Adolphe Adam a laissé deux volumes de souvenirs, publiés après sa mort : Souvenirs d’un musicien (Paris, 1857) et Derniers souvenirs d’un musicien (Paris, 1859). Ces deux ouvrages ont été réédités en 1871.
L’éditeur genevois Minkoff a également publié vers 1973 un autre ouvrage d’Adolphe Adam, Lettres sur la musique française, ainsi qu’une biographie du musicien, écrite par Arthur Pougin en 1877 et intitulée Adolphe Adam, sa vie, sa carrière, ses mémoires artistiques.
From Wikipedia™, this document is available under the terms of the GNU FDL at :http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Adam
The GNU FDL is available at : http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html
Biographie Eugène Scribe
Eugène Scribe
Augustin Eugène Scribe est un auteur dramatique français, né le 24 décembre 1791 à Paris, où il est mort le 20 février 1861.
Biographie
Fils d’un marchand de soieries, Eugène Scribe suivit des études secondaires au collège Sainte-Barbe avant de faire son droit. Passionné de théâtre, il avait à peine dix-huit ans qu’il composait déjà, avec ses amis Casimir Delavigne, Henri Dupin, Charles-Gaspard Delestre-Poirson, des pièces de théâtre qui passèrent inaperçues : Les Dervis (1811), L’Auberge ou les Brigands sans le savoir (1812), Thibault, comte de Champagne (1813), Le Bachelier de Salamanque, La Pompe funèbre (1815). En 1815, une comédie intitulée Une nuit de la garde nationale, écrite en collaboration avec Delestre-Poirson, eut enfin du succès et lança une carrière dramatique qui coïncida avec la Restauration.
Tombe au cimetière du Père-Lachaise
Dès lors ce fut pour Scribe une longue suite de succès. Grâce à de nombreux collaborateurs dont Jean-François Bayard qui épousa sa nièce, Scribe, qui fut l’un des auteurs français les plus prolifiques et l’un des librettistes les plus féconds, composa près de cinq cents pièces : comédies, vaudevilles, drames, livrets d’opéra. Il publia également des romans, qui n’eurent pas autant de succès que ses ouvrages dramatiques.
Il fut élu à l’Académie française le 27 novembre 1834.
Il résida à Meudon au 23 route des Gardes au Château des Montalais. Il est le probable père de Georges Coulon [1], vice-président du conseil d’Etat de 1898 à 1912.
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Œuvre
Scribe a inventé un type de pièce de théâtre qui a su conquérir le public par une construction dramatique sans faille. Dans ses comédies et ses vaudevilles, il part généralement d’un incident de peu d’importance apparente qui produit des conséquences considérables à travers une suite d’enchaînements d’une logique impeccable.
Seul, ou en collaboration, il a écrit de nombreux livrets d’opéra et d’opéras comiques, parmi les plus célèbres :
* La Dame blanche de Boieldieu (1825)
* La Muette de Portici d’Auber (1828)
* Le Comte Ory de Rossini (1828)
* Robert le Diable, avec Germain Delavigne, de Meyerbeer (1831)
Sur les autres projets Wikimédia :
* « Eugène Scribe », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
* « Eugène Scribe », sur Wikisource (bibliothèque universelle)
* La Juive de Halévy (1835)
* Les Huguenots de Meyerbeer (1836)
* La Favorite de Donizetti (1840)
* Le Prophète de Meyerbeer (1849)
* Les Vêpres siciliennes de Verdi (1855)
* L’Africaine de Meyerbeer (1865, œuvre posthume)
Théâtre et opéra
* Les Dervis, vaudeville , 1811
* L’Auberge, vaudeville , 1812
* La Chambre à coucher, opéra-comique, 1813
* Koulikan, drame, 1813
* Thibault, comte de Champagne, vaudeville, 1813
* Le Bachelier de Salamanque. Une nuit de la garde nationale. La Mort et le Bucheron. La Pompe funèbre, vaudeville, 1815
* Flore et Zéphire. La Jarretière de la mariée. Farinelli. Les Montagnes russes. Guzman d’Alfrarache. Encore une nuit de la garde nationale, vaudeville, 1816
* Le Valet de son rival, comédie, 1816
* La Barrière du Mont-Parnasse. Le Café des Variétés. Le Combat des montagnes. Les Comices d’Athènes. Encore un Pourceaugnac. Le Petit Dragon. La Princesse de Tarare. Les Deux Précepteurs. Le Solliciteur, vaudevilles , 1817
* Les Dehors trompeurs. La Fête du mari. L’Hôtel des Quatre Nations. L’École du village. Le Nouveau Nicaise. Une visite à Bedhan. La Volière du frère Philippe, vaudeville, 1818
* Les Frères invisibles, drame, 1819
* Les Deux Maris. Caroline. Le Fou de Péronne, vaudeville, 1819
* Le Boulevard Bonne-Nouvelle. L’Ennui. L’Homme noir. Marie Jobard. L’Ours et le Pacha. Le Mystificateur. Le Spleen. Le Témoin. Le Vampire, vaudeville, 1820
* L’Amant bossu. L’Amour platonique. L’Artiste. Le Beau Narcisse. Le Colonel Frontin. Le Gastronome sans argent. L’intérieur de l’étude. Le Mariage enfantin. Le Ménage de garçon. Michel et Christine. La Petite Sœur. Le Secrétaire et le Cuisinier. Le Somnambule, vaudeville, 1821
* La Meunière, opéra-comique, 1821
* Le Parrain, comédie, 1821
* Le Paradis de Mahomet. La Petite Lampe merveilleuse, opéra-comique, 1822
* Le Bon Papa. La Demoiselle et la Dame. Les Eaux du Mont-d’Or. L’Écarté. La nouvelle Clary. La petite folle. Philibert marié. Le prince charmant. La veuve du Malabar. Le vieux garçon et la petite fille, vaudevilles, 1822
* Rodolphe, drame, 1823
* Leicester. La Neige. Le valet de chambre, opéra-comique, 1823
* Valérie, comédie, 1823
* L’Avare en goguette. Les Grisettes. L’intérieur d’un bureau. La loge du portier. La maîtresse du logis. Le marchand d’amour. Le menteur véridique. Partie et revanche. La pension bourgeoise. Le plan de campagne. Le Retour. La rosière de Rosny. Rossini à Paris. Trilby. Un dernier jour de fortune. Une heure à Port-Sainte-Marie. La vérité dans le vin, vaudeville, 1823
* Le Concert à la cour. Léocadie, opéra-comique, 1824
* Les Adieux au comptoir. Le Baiser au porteur. Le bal champêtre. Le château de la Poularde. Le Coiffeur et le Perruquier. Coraly. Le diner sur l’herbe. Le fondé de pouvoirs. La haine d’une femme. L’Héritière. Le Leicester du faubourg. La mansarde des artistes. Monsieur Tardif. Le Parlementaire. Les trois genres, vaudeville, 1824
* La Dame blanche. Le Maçon, opéra-comique, 1825
* La Charge à payer. Le Charlatanisme. Les empiriques d’autrefois. Les Inséparables. Le Mauvais sujet. Le plus beau jour de la vie. Les premières amours. La Quarantaine. Vatel, vaudeville, 1825
* Le Timide. Fiorella. La Vieille, opéra-comique, 1826
* L’Ambassadeur. La belle-mère. Le Confident. La demoiselle à marier. La lune de miel. Le mariage de raison. Le médecin des dames. Mémoires d’un colonel de hussards. Les Manteaux. L’oncle d’Amérique. Simple histoire, vaudeville, 1826
* La Somnambule, opéra, 1827
* Le Diplomate. Les élèves du Conservatoire. Madame de Saint-Agnès. La Marraine. Le baron de Trenck. Le mal du pays. Malvina. La manie des places. Les Moralistes. Le vieux mari. Yelva, vaudeville, 1827
* Le Loup-garou, opéra-comique, 1827
* Le Mariage d’argent, comédie, 1828
* Avant, pendant et après, drame, 1828
* Le Comte Ory. La Muette de Portici, opéra, 1828
* La Bohémienne, drame, 1829
* Les Actionnaires. Aventures du petit Jones. La famille du baron. Les héritiers de Crac. Louise ou la réparation. Théobald, vaudeville, 1829
* La Belle au bois dormant, opéra, 1829
* Les Deux Nuits. La Fiancée, opéra-comique, 1829
* La Cour d’assises. Le Foyer du Gymnase. Jeune et vieille. Les nouveaux jeux de l’amour et du hasard. La seconde année. Philippe. Une faute, vaudeville, 1830
* Le Dieu et la Bayadère. Manon Lescaut, opéra, 1830
* Les Inconsolables, comédie, 1830
* Fra Diavolo, opéra-comique, 1830
* Zoé. Le Budget d’un jeune ménage. Le Comte de Saint-Ronan. La Favorite. La famille Riquebourg. Le luthier de Lisbonne. Le Quaker et la Danseuse. Le Soprano. Le suisse de l’hôtel. Les trois maîtresses, vaudeville, 1831
* La Marquise de Brinvilliers, opéra-comique, 1831
* L’Orgie. Le Philtre. Robert le diable, opéra, 1831
* Dix ans de la vie d’une femme, drame, 1832
* Camille. L’Apollon du réverbère. Le Chaperon. La Grande Aventure. Le Moulin de Javelle. Le Savant. Schahabaham II. Toujours. Une monomanie. La Vengeance italienne, vaudeville , 1832
* Le Serment, opéra, 1832
* La Médecine sans médecin, opéra-comique, 1832
* Ali-Baba. Gustave III, opéra, 1833
* Bertrand et Raton, comédie, 1833
* La Prison d’Edimbourg, opéra-comique, 1833
* Dugazon. Le Gardien. Les Malheurs d’un amant heureux. Un trait de Paul 1er. Les Vieux Péchés, vaudeville , 1833
* L’Ambitieux. La passion secrète, comédie, 1834
* Le Chalet. Lestocq. Le fils du prince, opéra-comique, 1834
* La Chanoinesse. Estelle. La Frontière de Savoie. Le Lorgnon. Salvoisy, vaudeville, 1834
* Être aimé ou mourir. La Pensionnaire mariée. Une chaumière et son cœur, vaudeville, 1835
* La Juive, opéra, 1835
* Le Cheval de bronze. Le Portefaix, opéra-comique, 1835
* Chut !, Le Fils d’un agent de change. Sir Hugues de Guilfort. Valentine, vaudeville, 1836
* Les Huguenots, opéra, 1836
* Marie Seymour, drame, 1836
* Actéon. Les Chaperons blancs. Le mauvais œil, opéra-comique, 1836
* La Camaraderie, comédie, 1837
* Avis aux coquettes. César. La Chatte métamorphosée en femme. L’étudiant et la grande dame, vaudeville, 1837
* L’Ambassadrice. Le Domino noir. Le Remplaçant, opéra-comique, 1837
* Clermont, vaudeville, 1838
* Les Indépendants, comédie, 1838
* Marguerite, opéra-comique, 1838
* Guido et Ginevra, opéra, 1838
* La Xacarilla, opéra, 1839
* Régine. Le Shériff. L’Opéra à la cour. Zanetta, opéra-comique, 1839
* Le Drapier. Les Martyrs, opéra , 1840
* Japhet, vaudeville , 1840
* La Calomnie. La Grand-mère. Japhet. Le Verre d’eau, comédie , 1840
* Cécily, vaudeville , 1841
* La Main de fer. Le Guitarrero. Les diamants de la couronne, opéra-comique , 1841
* Carmagnola. Une chaine, opéra , 1841
* Une chaine. Le Veau d’or, comédie , 1841
* Le Diable à l’école. Le Fils de Cromwell, vaudeville , 1842
* Le Code noir. Le diable à l’école. Le duc d’Oloman. Le Kiosque, opéra-comique , 1842
* Le Fils de Cromwell. Oscar comédie , 1842
* Lambert Simnel. La Part du diable. Le Puits d’amour, opéra-comique , 1843
* Don Sébastien, opéra , 1843
* La Dame blanche. La Sirène. Cagliostro, opéra-comique , 1844
* La Tutrice, comédie , 1844
* Les Surprises, vaudeville , 1844
* Rebecca. Babiole et Joblot. L’Image, vaudeville , 1845
* Rebecca. La Barcarolle, opéra-comique , 1845
* La Charbonnière, opéra-comique , 1846
* La Loi salique. Geneviève. La Charbonnière, vaudeville , 1846
* Ne touchez pas à la reine, opéra-comique , 1847
* Irène. Maître Jean. La Protégée sans le savoir. Daranda. Une femme qui se jette par la fenêtre, vaudeville, 1847
* Haydée, opéra-comique , 1848
* O amitié !, vaudeville, 1848
* Jeanne la folle, opéra , 1848
* Adrienne Lecouvreur, comédie , 1849
* La Fée aux roses, opéra-comique , 1849
* Les Filles du docteur, vaudeville , 1849
* Le Prophète, opéra , 1849
* L’Enfant prodigue, opéra , 1850
* Les Contes de la reine de Navarre, comédie , 1850
* Héloïse et Abélard, vaudeville , 1850
* La Chanteuse voilée. Giralda, opéra-comique , 1850
* Bataille de dames, comédie , 1851
* Les Vêpres siciliennes. Zerline, opéra , 1851
* Mosquita la sorcière. La Dame de pique, opéra-comique , 1851
* Le Juif errant, opéra , 1852
* Le Mystère d’Udolphe, opéra-comique , 1852
* Le Nabab, opéra-comique , 1853
* La Nonne sanglante, opéra , 1854
* L’étoile du nord. La fiancée du diable, opéra-comique , 1854
* Jenny Bell, opéra-comique , 1855
* La Czarine, drame , 1855
* Manon Lescaut, opéra-comique , 1856
* Le Cheval de bronze, opéra , 1857
* Les Doigts de fée. Feu Lionel. Les trois Maupin, comédie, 1858
* La Chatte métamorphosée en femme. Bros-Kovand, opéra-comique, 1858
* Les Trois Nicolas, opéra-comique, 1859
* La Fille de trente ans. La Frileuse, comédie, 1860
* Yvonne, opéra-comique, 1860
* La Circassienne, opéra-comique, 1861
* La Fiancée du roi de Garbe, opéra-comique, 1864
Biographie Mélesville
Mélesville
Anne-Honoré-Joseph Duveyrier, dit Mélesville, né à Paris le 13 décembre 1787 et mort à Marly-le-Roi le 7 novembre 1865, est un auteur dramatique français.
Fils de Honoré-Nicolas-Marie Duveyrier, magistrat distingué, et ayant débuté lui-même avec succès au barreau et dans la magistrature, il se démit, en 1814, de ses fonctions et se consacra au théâtre, où il avait fait applaudir trois ans auparavant une comédie, l’Oncle rival.
Il prit, par égard pour la situation de son père, le pseudonyme de « Mélesville », qu’il garda depuis. Il s’est exercé dans tous les genres, drames, mélodrames, comédies, vaudevilles, librettos d’opéras.
Seul ou en société avec Eugène Scribe et Delestre-Poirson, avec lesquels il signait du pseudonyme collectif d’Amédée de Saint-Marc, il est l’auteur de plus de 340 pièces de théâtre, dont quelques-unes jouirent d’une grande vogue. Il fut aussi le collaborateur des auteurs les plus en renom, Brazier, Carmouche, Bayard, Léon Laya. C’est avec Scribe qu’il eut les plus constants succès, sur les scènes de genre, grâce à l’adresse de la mise en scène, à la gaieté, aux mots heureux, aux détails bien observés. Il a aussi écrit avec Dumersan et Théaulon.
Comme librettiste, il collabora notamment avec Auber et Adam.
Auteur
* 1818 : Le Bourgmestre de Saardam ou Les Deux Pierre, comédie en 3 actes de Mélesville, Jean-Toussaint Merle et Schaffner, Théâtre de la Porte Saint-Martin
* 1818 : Les Solliciteurs et les fous, comédie en 1 acte de Mélesville et Gabriel de Lurieu, Théâtre de la Porte Saint-Martin
* 1823 : Le Confident, vaudeville en 1 acte d’Eugène Scribe et Mélesville, Théâtre du Gymnase
* 1827 : Cinq heures du soir ou Le Duel manqué, comédie-vaudeville en 1 acte, d’Emmanuel Théaulon et Mélesville, Pierre Carmouche, Théâtre des Variétés, 4 septembre
* 1828 : Le Mariage impossible, vaudeville en 2 actes de Mélesville et Pierre-Frédéric-Adolphe Carmouche, Théâtre des Variétés
* 1830 : L’Oncle rival de Mélesville, Théâtre du Gymnase
* 1831 : Le Philtre champenois, comédie en 1 acte de Mélesville et Nicolas Brazier, Théâtre du Palais Royal
* 1831 : L’Enfance de Louis XII ou la Correction de nos pères, vaudeville en 1 acte d’Antoine Simonnin et Mélesville, Théâtre du Palais Royal
* 1837 : Suzanne, vaudeville en 2 actes d’Eugène Guinot, Roger de Beauvoir et Mélesville, Théâtre du Palais Royal
* 1842 : Les Circonstances atténuantes, vaudeville en 1 acte d’Eugène Labiche, Mélesville, Auguste Lefranc, Théâtre du Palais Royal
* 1842 : Deux-Ânes, vaudeville en 1 acte de Mélesville et Pierre-Frédéric-Adolphe Carmouche, Théâtre du Palais Royal
* 1844 : Carlo et Carlin, vaudeville en 2 actes de Mélesville et Philippe-François Dumanoir, Théâtre du Palais Royal
* 1850 : Le Sopha, conte en 3 actes d’Eugène Labiche, Mélesville, Charles Desnoyer, Théâtre du Palais Royal
From Wikipedia™, this document is available under the terms of the GNU FDL at : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Scribe
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lesville
The GNU FDL is available at : http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html