Compositeur | Giuseppe Verdi |
Librettiste | Arrigo Boito |
Genre | Opéra en 3 actes |
Création | le 9 février 1893 et, à Paris, à l’Opéra-Comique |
Personnages | Sir John Falstaff (baryton) Ford, riche bourgeois (baryton) Fenton, jeune gentilhomme (ténor) Mrs Alice Ford (soprano) Mrs Quickly (contralto) Nannette, fille d’Alice Ford (soprano) Meg Page (mezzo-soprano) Le Docteur Caïus (ténor) Bardolfo, serviteur de Falstaff (ténor), Pistola, autre serviteur de Falstaff (basse) L’hôtelier de la Jarretière (rôle muet) Robin, page de falstaff (rôle muet) Bourgeois, gens du peuple, serviteurs de Ford, mascarade de follets, de fées, de sorcières (chœur) |
Argument |
Acte 1 Falstaff est attablé à l’auberge de la Jarretière quand le Dr. Cajus l’interpelle pour se plaindre des deux serviteurs, Bardolph et Pistol, qui l’ont escroqué au jeu. Falstaff rejette cette plainte avec sarcasme et fait dégager l’importun visiteur. Alice Ford et Meg Page, qui ont pris connaissance des lettres, en font part à madame Quickly et décident ensemble de faire payer le chevalier pour son audace. Acte 2 Falstaff est ravi car ses serviteurs sont revenus et madame Quickly vient de lui faire porter un pli l’invitant chez Alice. De plus, quand monsieur Ford, qui se présente déguisé et sous un faux nom, lui demande de courtiser Alice pour faciliter son propre approche, il est aux anges – d’autant plus que cette demande surprenante est accompagnée d’une bourse d’or. Pendant que Ford fulmine en apprenant que Falstaff est déjà invité par sa femme, ce dernier revêt ses plus beaux habits pour le rendez-vous. Chez les Ford, tous s’affairent et Alice reçoit le chevalier. Quand ce dernier commence à se montrer un peu trop entreprenant, madame Quickly annonce le retour du maitre de maison. Ce dernier, fou de jalousie, entre en compagnie de plusieurs personnes, mais ne découvre pas Falstaff caché derrière un paravent et fouille sans succès le gros panier à linge… Quant ils ressortent pour examiner les autres pièces de la maison, les femmes cachent Falstaff dans le gros panier déjà fouillé. De nouveau, Fenton et Nanette sautent sur l’occasion de s’embrasser à l’abri du paravent. Quand Ford revient dans la pièce avec sa troupe, il entend des bruits suspects derrière le paravent et pense avoir débusqué Falstaff. À son grand mécontentement, il découvre seulement Fenton et Nanette, qu’il a promise au Dr. Cajus contre le grès de sa femme. Acte 3 Falstaff se trouve de nouveau dans l’auberge de la Jarretière, avec une choppe de vin chaud, méditant sur la cruauté du monde. Il reçoit de nouveau une invitation d’Alice par l’intermédiaire de madame Quickly. Le rendez-vous est fixé à minuit, dans le parc de Windsor, près du grand chêne, déguisé en cerf. Echaudé, il hésite mais accepte néanmoins l’invitation, au grand plaisir des conspirateurs qui écoutent en cachette. Le vacarme prend fin quand Bardolph perd sa capuche. Tous se démasquent et se moquent du chevalier dupé. Deux couples se présentent alors voilés en demandant la bénédiction de Ford : un premier couple masqué réunissant la reine des Fées et le Dr. Cajus et second déguisé en habits de moines.
|
Giuseppe Verdi
Giuseppe Fortunino Francesco Verdi est un compositeur romantique italien né le 10 octobre 1813 aux Roncole, mort le 27 janvier 1901 à Milan. Son œuvre, composée essentiellement d’opéras, très populaire de son vivant, connaît aujourd’hui encore un très grand succès.
Il est l’un des compositeurs d’opéra italien les plus influents du XIXe siècle, bien au-delà de Bellini, Donizetti et Rossini. Ses œuvres sont fréquemment jouées dans les maisons d’opéra du monde entier et, dépassant les frontières du genre, certains de ses thèmes sont depuis longtemps inscrits dans la culture populaire, comme La donna è mobile de Rigoletto ou Libiam ne’lieti calici de La Traviata. Bien que ses compositions soient parfois critiquées pour utiliser un diatonisme sacrifiant au goût populaire plutôt qu’un idiome musical purement chromatique et pour leur tendance au mélodrame, les chefs-d’œuvre de Verdi dominent encore le répertoire un siècle et demi après leur création.
Il demeure, aux côtés de Garibaldi et Cavour, une figure emblématique du Risorgimento.
Lorsque Verdi naît, le 10 octobre 1813, dans le petit village des Roncole, proche de Busseto, le département français du Taro est alors sous domination napoléonienne. L’acte de naissance de Verdi est de ce fait rédigé en français[1]. Les troupes autrichiennes reprennent cependant le Duché de Parme et Plaisance à peine quelques mois plus tard, en février 1814. La région restera sous le règne de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, l’ex-impératrice des Français, jusqu’à la mort de celle-ci en 1847. Verdi aura malgré tout été français durant les quatre premiers mois de sa vie, ce que semble avoir voulu dissimuler sa mère. Sans doute pour des motifs stratégiques de carrière future, elle a constamment déclaré à son fils qu’il était né le 9 octobre 1814. Verdi a d’ailleurs tout au long de sa vie fêté son anniversaire les 9 octobre.
From Wikipedia™, this document is available under the terms of the GNU FDL at : http://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Verdi
The GNU FDL is available at : http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html